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Mât totémique gitxsan, 1954
Sculpteurs: Mungo Martin, David Martin, Henry Hunt et Tony Hunt
Inspiré d’un mât totémique mémorial gitxsan
Le mât d’origine fut érigé conjointement par deux chefs, Tu’pesu et Wawralaw, en 1855 ou 1885, à Gitseguekla (passage Skeena). Le nom peut se traduire par le grand (être) saillant du lacqui est une référence à l’histoire racontée sur le mât. Ce dernier fut acquis par le musée provincial en 1953 (RBCM 15610 a-c). Bien que Mungo Martin et ses collègues fussent kwakwaka’wakws (Kwagu’ł), ils s’appliquèrent à comprendre et à reproduire les styles d’autres Premières Nations lorsque cela était requis, comme ce mât à la manière gitxsan le démontre. RBCM 20124.
All Colour Images - Mike Scott Photograph, RBCM, 2006.
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Grand (être) saillant du lac, portant un couvre-chef appelé « le casque du brave ». Des martins-pêcheurs se tiennent perchés sur un bâton passé à travers le casque.
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Section du mât non-sculptée |
Grenouille en suspens, un emblème associé à l’histoire de Neegyamks, la fille d’un chef qui disparut une nuit. Après deux ans, des grenouilles apparurent à la porte du chef et menèrent les habitants à un lac avoisinant. Le lac fut vidé et un grand nombre de grenouilles s’enfuirent. Neegyamks mourut et son père tua une grosse grenouille, qu’il prit pour emblème. |
Reflets dans l’eau. Cet emblème est dérivé de la légende d’une femme qui, pendant qu’elle traversait un lac sur un radeau, aperçut des visages d’enfants dans l’eau. Sa famille vit également ces visages et composa une chanson pour commémorer l’adoption des reflets (ou ombres) comme emblème. La femme ainsi que les enfants qu’elle entrevit dans l’eau sont représentés sur le mât. |
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