Header - Thunder Bird Park

Title - Late Park

Banque D'images

Side view of Wawadi??aThunderbird Park, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26979.


House posts in situTsaxis (Fort Rupert), 1904. Charles F. Newcombe photograph. RBCM PN 372.
David Martin painting a front house postDavid Martin painting a front house post in Wawadiťła, 1953.Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26985.
       

In front of Wawadi??a Parc Thunderbird, 1968 Photograph Gouvernement
de C.-B. RBCM PN 16802.

Group dancingat the opening ceremoniesCeremonies at the opening of Wawadiťła, 1953.Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26809.
Ceremonies at the opening of Wawadi??Ceremonies at the opening of Wawadiťła, 1953.Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26823.

Traditionnellement, on donnait des potlatchs lorsque de nouvelles maisons étaient construites. Ces cérémonies établissaient le droit d’un propriétaire d’utiliser et d’exhiber les éléments héréditaires de la maison, tels que les poteaux et autres sculptures. Judicieusement, la nouvelle maison du parc Thunderbird fut inaugurée en décembre 1953 par un potlatch. Plusieurs chefs héréditaires de rang des Kwakwaka’wakws et d’autres Premières Nations se trouvaient présents lors de cette occasion historique. Le gouvernement canadien ayant interdit le potlatch en 1884, ce fut le premier événement public de cette sorte légalement autorisé depuis que cette interdiction avait été supprimée de l’Acte indien en 1951.

Hinakalasu (David Martin), le fils unique de Mungo Martin, mourut dans un accident de pêche en 1959. Après la mort de Martin en 1962, les droits héréditaires traditionnels de Wawaditta furent passés à son petit-fils, le chef Oast’akalagalis ‘Wala ‘Namugwis (Peter Knox de Fort Rupert). Depuis son inauguration en 1953, Wawadiťła a été utilisée pour des centaines d’événements officiels des Premières Nations, avec la permission de Peter Knox et de sa femme Mable.


 
Close up of dancerCeremonies at the opening of Wawadiťła, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-27006.
Close up of dancerCeremonies at the opening of Wawadiťła, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-27012.
   
Ceremonial DancingCeremonies at the opening of Wawadiťła, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-27007.
Ceremonial Dancing Ceremonies at the opening of Wawadiťła, 1953.Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-27009.
   
Wawadi??a on openingThunderbird Park, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26804.
C’ieqis, une créature marine surnaturelle à la forme de chabot, est un emblème qui appartenait à un oncle de Mungo Martin. On peut en voir une version sur la photo historique d’une maison de Tsadzis’nukwaame ‘ (New Vancouver) sur l’île de Harbledown. Il y a également des similarités avec la peinture murale de la façade de la Maison du monstre marin de Gwa’yasdams sur l’île Gilford. Mungo Martin avait aussi des attaches avec ce village : son père venait de Gwa’yasdams ;  de même, le premier mât de façade qu’il sculpta fut érigé devant la Maison du monstre marin. Le conservateur d’anthropologie Wilson Duff expliqua que Martin emprunta cette peinture murale car la maison qu’il recréait n’en possédait pas.

Les poteaux intérieurs et autres objets de Wawaditta dépeignent les mêmes créatures que ceux de la maison d’origine. Ce sont les emblèmes des familles auxquelles Mungo Martin était apparenté de naissance ou par alliance. Les emblèmes représentent les ancêtres ou les êtres surnaturels rencontrés par eux. Ils sont la propriété d’une famille et indiquent les noms, les privilèges, les responsabilités et l’histoire familiale de ceux qui ont le droit de les utiliser.
RBCM 20116,20117 (poteaux arrières de la maison) ; 20119, 20118 (poteaux avant de la maison).
RBCM 1857 (mur d’entrée de Sisiyutl), 17739 (mur nord de Sisiutl), 17751 (mur sud de Sisiutl).

   

Great House in Gwa’yasdams Gwa’yasdams, 1900. Charles F. Newcombe photograph. RBCM PN 240.

Mungo Martin painting a rear house post in Wawadi?Mungo Martin painting a rear house post in Wawadiťła, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26984.
The two rear houspostsThunderbird Park, 1953. Photograph Gouvernement de C.-B.
Archives de la C.-B.: I-26803.

Huxwhukw, un compagnon du cannibale Baxwbakwalanuxwsiwe’, un esprit surnaturel associé à la prestigieuse cérémonie de danse hivernale du Hamatsa. Il est l’emblème du lignage gixsam des Kwagu’t. Le bec de chaque oiseau est monté sur charnière et peut ainsi s’ouvrir et se fermer.

 

   
Mythical wild woman house postTsaxis (Fort Rupert), 1904. Charles F. Newcombe photograph. RBCM PN 373.
Dzunukwa, une femme sauvage mythique qui vit dans la forêt et qui est crainte car elle enlève les enfants. C’est une géante lente et endormie dont la bouche aux lèvres arrondies indique son cri caractéristique : Hou, hou, hou. Elle est l’emblème du peuple kwikwasutinuxw de l’île Gilford.Ours grizzly, un emblème du lignage wa’walibui.

 

     
Sisiyutł, un serpent surnaturel à double tête. Cet être puissant, dont le sang peut transformer les humains en pierre, est un emblème ‘namqis. L’image de Sisiutl sur le mur d’entrée fut acquise par Charles F. Newcombe dans le village lawit’sis de Kalugwis sur l’île Tournour ou dans la communauté ‘namgis de ‘Yglis (Alert Bay). En 1941, elle fut rattachée à la façade d’un bâtiment du parc Thunderbird dans lequel on exposait des pirogues. Les sculptures de Sisiyutl sur les murs des côtés furent peintes pour la maison par Mungo Martin et Henry Hunt en 1960.      
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