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Mât totémique des Salishs de la côte (Songhees), 1912
Sculpteur : William Clallam
Ce mât fut réalisé en 1912 pour un membre des Premières Nations songhees par un sculpteur nommé William Clallam de Port Angeles (Washington). Selon un article du journal The Daily Colonist, il commémorait un homme connu sous le nom de Vieux Sam qui vivait dans la région de Victoria avant 1843. Le mât fut photographié devant une maison de la Nouvelle Réserve songhee d’Esquimalt en 1920. L’aigle qui se trouvait au sommet du mât fut retiré et placé sur une colonne de bois lisse dans le parc Thunderbird (on peut la voir à droite de ce mât sur le plan). La sculpture d’un saumon qui apparaissait sous l’aigle ne se trouve plus sur le mât. RBCM 5043
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Corbeau, identifié dans les comptes-rendus comme étant l’esprit gardien des frères décédés du propriétaire. |
Ours, autre esprit gardien des frères décédés du propriétaire. |
Épaulard à la tête pointée vers le bas. Ce dernier est l’esprit gardien qui donna au propriétaire sa danse personnelle. |
Être humain portant une coiffure de plumes, une ceinture tressée et tenant un masque. Les guides du parc Thunderbird de l’époque décrivent le masque comme étant une tête de Sisiyutl et la ceinture autour de la taille du personnage comme étant tressée avec la peau du même Sisiyutl, ce qui donne à celui qui la porte des pouvoirs magiques. Le masque représente cependant une tête de serpent de style nuu-chah-nulth. Vieux Sam, dont les récits sont décrits sur le mât, était peut-être en fait Nootka Sam. Si c’était bien le cas, la coiffure nuu-chah-nulth (Nootka) indique ses droits cérémoniaux. |
Loup vu de dos à la tête levée vers le haut. Les guides du parc Thunderbird font allusion à cette figure comme étant celle d’un vison dont les pouvoirs permettent à une personne de marcher sous l’eau. Cependant, c’est plus probablement celle d’un loup, figure à laquelle les Nuu-chah-nulths ont un droit cérémonial important.
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